Guild Wars - La Caste des Prodiges
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 Elkar KHAEGGS

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AuteurMessage
Elkar Khaeggs
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Elkar Khaeggs


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Date d'inscription : 08/01/2006

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MessageSujet: Re: Elkar KHAEGGS   Elkar KHAEGGS EmptyDim 26 Fév - 18:30

Elkar KHAEGGS


Il y a vingt-six ans naquit, dans la petite bourgade de Beerlohg-Daâr, à la frontière entre la Plaxte et le Guuryt, un petit garçon que ses parents nommèrent Elkar. Son père,Beerlys Khaeggs, était un modeste marchand de tissus et possédait une petite échoppe sur la place de la ville, et sa mère, Hodessha, aidait son mari du mieux qu’elle le pouvait tout en effectuant quelques autres tâches dans le voisinage, pour arrondir les fins de mois tant que faire se pouvait .
Comme il était fils unique, le petit Elkar semblait promis à une destinée toute tracée de…marchand de tissus, reprenant la boutique de son père après quelques années d’études, et surtout de labeur à ses côtés, pour être capable de reconnaître d’un seul coup d’œil une étoffe de Sabourhen, ou de faire la différence, rien qu’au toucher, entre le velours rabieusé et la soie de Turrkik. Mais il se trouve que les événements qui arrivèrent bouleversèrent les projets que Beerlys avait pour son fils…

Un jour d’été où l’enfant, âgé d’environ deux années, jouait dans la cour derrière la maison, sa mère, occupée à récurer le sol de la cuisine, l’entendit pousser un cri perçant et se mettre à pleurer ;elle vola aussitôt au secours de son bébé et le rassura en tâchant de découvrir la cause de ses pleurs. A ce moment, alors qu’il était en train de se calmer, Elkar ouvrit sa menotte .A l’intérieur se trouvait ce qui, à première vue, semblait être un petit morceau de charbon, mais qui, après étude un peu plus approfondie, était en réalité le cadavre calciné d’une guêpe de Binn.
Troublée, Hodessha en parla le soir à son mari qui ne sembla pas trouver l’événement aussi inexplicable que son épouse : l’insecte avait sans doute volé trop près d’un feu, s’était fait brûler et la fumée l’avait emporté jusque dans le jardin, et voilà tout ! Sa femme ne discuta plus de l’incident, mais conserva nonobstant le cadavre dans du coton sans que son mari le sache…

Rien de spécial ne se passa plus guère jusqu’aux douze ans de l’enfant, ses études élémentaires et primaires dans l’école du village ayant révélé un caractère réservé, voire taciturne, mais une nature travailleuse et obstinée et un bon esprit de camaraderie.
Mais en ce jour de Hurjyt, le mois le plus froid en Plaxte, la neige tombait à gros flocons depuis trois semaines et demie, et l’hiver promettait d’être le plus rigoureux qu’on ait connu depuis longtemps. Dans l’école d’Etudes Suivantes que fréquentait Elkar à Szdott, la « grande » ville la plus proche, l’ambiance entre les élèves n’était pas toujours la meilleure, les enfants arrivant à un âge où la compétition prend de plus en plus d’importance, mais Elkar sut tirer son épingle du jeu, tant au point de vue de ses résultats qu’à ceux des confrontations …physiques qui pouvaient arriver dans une cour de récréation.
Mais ça n’était pas le cas de tous ses camarades qu’il avait connus dans la petite école de Beerlohg-Daâr, et un jour l’un d’eux, particulièrement chétif, devint la cible d’une bande d’élèves armés de boules de neige. Les boules de neige, c’est inoffensif, mais à douze contre un, et lorsque certains malfaisants y introduisent des cailloux, on ne peut pas rester sans rien faire.
C’est ce que dut se dire Elkar puisqu’il vola au secours de son ami et, sans qu’il y eût réfléchi, se mit à lever les bras tendus au ciel, puis les abaissa brusquement en direction des assaillants de son camarade. Une pluie de cendres incandescentes s’abattit sur les infortunés qui en furent quittes pour la peur et quelques bonnets troués. Un surveillant assista à toute la scène et convoqua les parents. Le père, atterré, ne savait s’ils devenait fou en entendant cet homme, pourtant l’air si sérieux et honorable, leur décrire les faits. Son état empira lorsque le fils chéri, mandé par ledit surveillant, leur confirma, honteux, la tête basse, l’attaque à laquelle il s’était livré. Le surveillant admit toutefois que le seul objectif était de sauver un camarade du bombardement auquel il était près de succomber, et ce fut d’ailleurs la raison qui fit qu’il n’en parla point à la direction de l’école, à la condition expresse que le garçon n’employât plus jamais de tels procédés dans l’enceinte de l’établissement. Elkar promit, et tint sa promesse…pendant deux ans.

Un autre jour d’hiver, à l’âge où les paris stupides sont monnaie courante dans les conversations des garçons, Kihrmaân Sxlodar, un des camarades d’Elkar, habitant Beerlohg-Daâr comme lui, paria qu’il pourrait passer la nuit sur le Froo-Dùn, le sommet voisin,qui touchait également Szdott, et comme preuve, il en ramènerait un bouton de ruivre, ces fleurs qui ne poussent que dans le froid le plus extrême. Il faut dire que le Froo-Dùn est le sommet local le plus élevé et le plus froid, la température y descendant fréquemment jusqu’à des abîmes de froid qui correspondraient, selon notre système de mesure, à -20 ou – 25 ° centigrades ! Ses amis sifflèrent et le raillèrent tant et si bien que le soir venu, ses parents endormis, le garçon quitta sa maison et entreprit de gravir la montagne, malgré le vent glacial et la nuit presque totale.
Heureusement pour lui, le jeune homme gardait dans sa mémoire des repères qu’il avait emmagasinés à l’occasion d’autres sorties dans cette montagne, l’été précédent…Oui, mais on était en plein hiver et le jeune aventurier ne tarda pas à perdre ses souvenirs et ses certitudes dans le dédale de chemins immaculés qui montaient jusqu’au sommet, en pleine forêt. Bientôt, il fut totalement égaré, mais n’eut pas assez peur pour renoncer , se disant que de toute façon, une fois arrivé tout en haut, il n’aurait plus qu’à cueillir un bouton de ruivre et redescendre, il trouverait bien un chemin, n’importe lequel le ramènerait forcément vers un lieu chauffé et habité. C’était oublier les Skryjes des sommets.
Pendant ce temps, Elkar se morfondait dans son lit sans parvenir à trouver le sommeil. Il avait bien essayé de dissuader son camarade de partir, mais n’était point parvenu à le convaincre de laisser tomber. Vers une heure du matin, il sentit comme une vague de chaleur le submerger et décida qu’il devait aller à l’aide de l’inconscient. Il s’habilla à la hâte et quitta précautionneusement sa chambre. Mais Hodessha veillait. Elle aussi, mue par un instinct inexplicable, s’était réveillée en sueur et savait que quelque chose se passait. Elle s’était installée dans la cuisine, attendant les événements. Elkar lui raconta tout. Contre toute attente, la mère d’Elkar le laissa partir, l’encouragea même à courir au secours de son ami dans la glaciale obscurité de la montagne ! Elle le persuada que rien ne pourrait lui arriver et, bizarrement, il n’eut aucun mal à la croire.
Il se mit donc en route, affrontant le vent glacial qui soufflait du Nord, et au bout de quelque dix minutes, arriva au pied du Froo-Dùn, sur le sentier abrupt qui gravissait les pentes enneigées. Au bout de quinze minutes supplémentaires d’ascension, il parvint à l’endroit où, la pente s’adoucissant, le sommet formait comme un plateau incliné, semblable à une gigantesque motte de beurre dont on aurait arasé le sommet pour ne laisser que la base.
Elkar repéra rapidement le bruit, c’étaient des halètements rauques comme mélangés avec une sorte de hoquets ;il se dirigea prudemment vers ce qui semblait être un créature de la taille d’un grand cerf, mais debout, comme un ours mais en plus petit et moins gros. Le garçon sentit son cœur se glacer en voyant que l’animal paraissait s’attaquer à une proie couchée près d’elle ; sans réfléchir, instinctivement pourrait-on dire, le jeune homme écarta les bras au maximum, levant la tête et étirant sa poitrine vers l’arrière, puis il brandit ses poings réunis vers la bête, les bras tendus au maximum, tremblant sous l’effort de contraction de tous les muscles du thorax et du ventre. La pluie de feu cingla le skryge de plein fouet, et, paralysé par la soudaineté de l’attaque, il resta d’abord comme pétrifié, puis il sembla enfin prendre conscience de la douleur qui le fouettait et disparut en hurlant.
Par bonheur, Kihrmaân était choqué, mais vivant. Son visage portait quelques égratignures et il se tenait le bras, mais ça paraissait sans gravité. Il avait erré à la recherche du bouton de ruivre et en avait trouvé un buisson, mais par malheur, il avait dérangé un skryge qui avait juste commencé à l’attaquer lorsqu’Elkar est arrivé. Celui-ci décida de redescendre par l’autre versant de la montagne, car de ce côté se trouvait leur école, et il était sûr d’y trouver de l’aide car l’établissement disposait d’un internat.
Ils descendirent donc, Elkar soutenant et réconfortant son ami, et arrivèrent bientôt à la grande porte de l’école. Après qu’il eût sonné, Elkar entendit bien un bruit derrière lui, comme un halètement sourd, mais n’y prêta pas attention, car...la suite + tard !

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car il tendait l’oreille aux bruits de l’intérieur de l’école. La lourde porte métallique pivota enfin et ils pénétrèrent dans la vaste cour pavée, bousculant presque le gardien qui les laissa passer, pétrifié par ce qu’il voyait venir derrière eux : le skryge s’était remis et , assoiffé de vengeance, les avait suivis jusque là !
Aux cris du gardien, Elkar se retourna et sentit une puissante onde de chaleur irradier son corps entier. Avec un hurlement de rage, il répéta les gestes qu’il avait fait sur la montagne, mais avec encore plus d’énergie, et presque comme s’il était mû par une force qui lui était étrangère : une véritable boule de feu jaillit et frappa le skryge de plein fouet. Cette fois, l’animal n’y survécut pas et sa dépouille s’abattit pesamment aux pieds du cerbère de l’école.

Elkar dut alors quitter l’école à cause du « danger » qu’il aurait représenté aux yeux des parents d’élèves si cette histoire s’était sue, et son père accepta assez bien la suggestion d’Hodessha qui proposa de l’envoyer chez son frère qui possédait un petit mais prospère commerce de pierres précieuses dans Hoôsch-Puûr, la capitale.
En réalité, l’oncle d’Elkar n’était pas plus commerçant que vous n’êtes montreur de skroôwitts sur les places publiques, cela dit sans vouloir vous offenser, bien entendu. Non, en fait, le frère d’Hodessha n’était autre que Rym-Ddalmoôn, le grand thamaturge élémentaliste. Il vivait dans la discrétion la plus totale mais en étant reconnu par ses pairs comme l’un des plus grands et plus puissants mages de son temps. Même son beau-frère, Beerlys croyait en cette histoire de négoce de bijoux, ce qui n’était qu’une façade. Certes, Rym-Ddalmoôn manipulait des pierres, mais c’étaient des gemmes magiques et de guérison et non de vulgaires cailloux comme le diamant ou le rubis.
Dans la famille, seule sa sœur connaissait le secret de Rym-Ddalmoôn, et c’est pourquoi elle lui envoya Elkar chargé d’une missive qui expliquait l’indéniable …sympathie que le garçon ressentait pour l’élément igné..../...
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